LE FRANÇAIS EN
NOUVELLE-CALÉDONIE :
0.
LE
FRANÇAIS DANS LE MONDE :
Le français est
une langue de type flexionnelle qui appartient aux langues romanes, dérivées du
latin. Actuellement, on parle français dans tous les continents, cela est dû,
entre autres, à la colonisation et à la guerre. Il y a dans le monde 220
millions de francophones, dont 125 millions ont le français comme langue
maternelle. C’est la langue officielle en France, en Andorre, au Cameroun, au Mali,
au Madagascar, au Gabon, aux Antilles, en Israël, ou en Cambodge ; aussi
au Laos et au Liban, entre autres ; et langue administratif au Maroc,
Tunisie ou Algérie. (voir annexe, carte 1).
1.
LA
NOUVELLE-CALÉDONIE : PETIT APERÇU SUR L’HISTOIRE :
La Nouvelle Calédonie, île située dans le
nord-est de l’Australie, a été découverte par le capitaine anglais, James Cook
en 1774 dans son deuxième voyage autour du monde. (voir annexe, carte 2).
Le nom de l’île vient de la terre
originaire de Cook, l’Écosse, que les Romains connaissaient comme ‘’Calédonie’’.
Ses habitants locaux sont les
Austronésiens, peuple venu Chine, via Taiwan et les Philippines qui ont peuplé
l’océan Pacifique. (Voir annexe, carte 3).
Entre le 1300 av JC à 200, il y a
eu lieu le peuplement sur le littoral de la Nouvelle-Calédonie. À partir de ce
moment, le 200 et le 1774 (période Naïa-Oundjo), les nommés ‘’kanaks’’ (du
hawaïen ‘’kanaka’’, homme libre) vont
peupler l’intérieur de la grande terre. Sa culture est basée sur la pierre. Ils
vont s’installer sur les vallées fertiles. Les combats entre tribus donnent
lieu à la pratique de l’anthropophagie, considérée comme un moyen d’acquérir
les qualités (valeur, vitesse, courage,…) de celui qui est mangé.
En 1774, James Cook, anglais
provenant d’Écosse baptise l’île avec le nom de New Caledonia (Caledonia,
c’était le nom que les Romains donnaient à l’Écosse). C’est à cette époque-là
qui se produit le premier interchange entre les canaques et les futures
colonisateurs.
En 1850, James Paddon s’installe
avec sa famille sur l’île de Nouméa.
Jules Garnier raconte dans son livre Voyage
en Nouvelle-Calédonie le bon souvenir des canaques à propos de cet homme.
Paddon a toujours été très généreux avec les canaques, en leur donnant des
outils, et en les protégeant des tribus ennemis.
En 1841, les missionnaires
Anglicans et les frères Maristes tentent d’évangéliser la
Nouvelle-Calédonie ; mais la plupart d’entre eux vont mourir à cause des
maladies et des épidémies. Cependant, ces religieux ne sont pas les seuls qui
vont s’installer sur l’île : on doit ajouter des colons venus de la
Réunion, après de la crise du sucre ; des hommes venus du continent à la
recherche de l’argent et de la liberté, des prisonniers politiques (entre 3000
et 4000 ont été déportés à l’île des Pins), et des chercheurs d’or provenant de
l’Australie. (Voir annexe, carte 4).
En 1853, Febvrier Despointes
proclame la Nouvelle-Calédonie ‘’colonie française’’. Cela implique la mise en
place du bagne avec attribution des terres aux libérés et la mise en place du ‘statut
de l’indigénat’ en 1881. ce code assujettissait les autochtones et les travailleurs
immigrés aux travaux forcés, à l’interdiction de circuler la nuit, aux
réquisitions, aux impôts de capitation (taxes) sur les réserves et à un
ensemble d’autres mesures tout aussi dégradantes. Il s'agissait d'un recueil de
mesures discrétionnaires destiné à faire régner le ‘’bon ordre colonial’’,
celui-ci étant basé sur l'institutionnalisation de l'inégalité et de la justice.
Ce code fut sans cesse amélioré de façon à adapter les intérêts des colons aux
réalités du pays.
Ils vont mettre en place
l’exploitation de l’île, c’est-à-dire, exploitations agricoles du sucre et du
café, et des minéraux tels que le nickel. En conséquence, cela donne lieu à une
migration des Français qui cherchent la richesse. Ils vont créer des grands
domaines qui servent à l’exploitation avec une main d’œuvre canaque.
Dès 1940 la Nouvelle Calédonie se
rallie à la France libre, de telle façon que 50,000 Américains, engagés dans la
guerre du Pacifique, séjournent dans l’île.
En 1944, l’statut de l’indigénat
est aboli.
En 1957 commence la période moderne où la Calédonie devient un territoire
d’outre-mer.
Une trentaine d’années plus tard, en 1984, le
Front indépendantiste met en place un gouvernement provisoire de Kanaky. La Calédonie attend encore son indépendance
prévue (ou pas, selon les votes) en 2014.


2.
LE
FRANÇAIS EN NOUVELLE-CALÉDONIE:
SUPERSTRAT :
français
|
SUBSTRAT :
anglais-kanak
|
PIDGIN :
langue seconde composite née du contact commercial entre l’anglais et les
langues d’Extrême-Orient, qui ne remplit pas toutes les fonctions d’une
langue ordinaire. Le pidgin-english
ou pidgin, composé d’un vocabulaire
anglais et d’une base grammaticale chinoise, se distingue du pidgin
mélanésien (> bichlamar ( du
portugais bicho de mar, pour faire
référence au trepang).
Ex : ‘’Tayos,
lokout belong faïa’’> amigos, atened al fuego
|
2.1.LA LANGUE EN NOUVELLE CALÉDONIE AU XIX SIÈCLE.
Pendant la deuxième
partie du XVIII, le français va arriver en Nouvelle-Calédonie : les
Français vont imposer sa langue au peuple canaque, qui avait déjà appris
quelques mots en anglais pendant la première partie du même : le résultat
c’est un pidgin english au quel on va
ajouter petit à petit le vocabulaire français.
(Voyage en Nouvelle Calédonie, par Jules Garnier>>
<< Il est un langage en Nouvelle-Calédonie qui se parle sur toute la côte
et sert de communication entre les kanaks et quelquefois entre les blancs
eux-mêmes, quand ils sont de nation différente ; ce langage a pour base
l’anglais, mais on y rencontre des mots français, chinois, indigènes, tous plus
ou moins altérés>>.
LOUISE MICHEL , 1875, sur la
langue :
<<
Vos philosophes discutent la possibilité d’une langue universelle choisie parmi
les langues mortes, nos peuplades de l’âge de pierre font et vivent cette
langue, en prenant chez les Anglais, les Français, les Espagnols, les Chinois,
pêcheurs de trépang, leurs mots d’usage, et en leur donnant de leurs. Quand ce
dialecte bizarre, qu’on nomme bichelamar (biche de mer), objet de commerce de
la côte, aura ses conteurs et ses poètes, il deviendra une langue tout comme
une autre, l’anglais y domine>>
D’autre part, les colons français
installés dans l’île vont commencer à utiliser des mots canaques (paddock, pilou-pilou) et l’incorporer
dans son vocabulaire courant.
2.2 LE FRANÇAIS EN NOUVELLE-CALÉDONIE AU XX SIÈCLE :
Les canaques continuent à
apprendre la langue du colonisateur. Ce siècle c’est d’une importance suprême
puisque petit à petit va se mettre en place une variante de la langue française
qui va agir comme superstrat et qui aura le canaque et l’anglais comme
substrat.
Cependant, la langue n’est pas
homogène, il faut tenir compte la distribution spatiale :
-Dans les tribus les plus isolés,
on parle canaque.
-Les autochtones qui habitent
près des colons et qui traitent habituellement avec eux parlent créole qui va évoluer au long du siècle).
-Les colons parlent français
(avec l’introduction des mots canaques les plus utilisés).
Et la variante sociale, qui sera
très importante tout au long du XX siècle et même au XXI siècle :
-
Les enfants canaques : doivent-ils
apprendre en langue canaque ou en français . Si l’on utilise le canaque
dans leur éducation : Est-on en train de les ‘’couper les ailes’’ à l’heure de faire des études supérieurs ?
-
Si l’on les oblige à avoir une éducation
en français, empêche-t-on le développement de la culture canaque ? On la
met suffisamment en valeur ?
Toutes ces
questions sont posées encore de nos jours.
2.2.1 MOTS D’ORIGINE CANAQUE (MÉLANISIEN) QUI VONT S’INTRODUIRE DANS LE
FRANÇAIS PENDANT L’ÉPOQUE COLONIALE EN NOUVELLE-CALÉDONIE :
KANAK : Homme (naturel de
l’île)/ terme utilisé par les colons pour nommer les naturels des îles
pacifiques. Avant c’était considéré
péjoratif mais de nos jours est devenu un mot d’usage courant sans préjugés.
(canaque-Larousse XX) siècle.
POPINÉE : Femme indigène. (Autour
des cases, les popinées allaient et venaient, souples et serviles, tête
baissée>> (J. Mariotti. Takata
d’Aïmos)
On peut trouver aussi popinoche ou ponoche, termes péjoratifs. Il peut aussi designer une fille
indigène (1902), Terme aujourd’hui inusuel.
TAYO, indigène calédonien, ami.
TAKATA : Sorcier-médecin,
chez les naturels, en Calédonie. On ne sait pas si ce mot est d’origine locale,
ou bien une transformation du doctor
anglais (dokita en pidgin, qui aurait
devenu doketeu, toketeu, takata.
<<le takata avait soigné Moipoune
très bien. Il avait empêché la viande pourrir…>> (J. Mariotti. Takata
d’Aïmos)
NATA : celui qui raconte
l’histoire ; le narrateur, le conteur. Actuellement c’est devenu terme
officiel chez les protestants pour désigner le pasteur. << Le nata s’avance vers nous…. Portant sous le bras cette bible
volumineuse éditée en langue lifou, dont il ne se séparait jamais>> L. Colin. Carnet de route d’un médecin)
BAGUIYOU : morceau d’étoffes
coloriées dont les indigènes calédoniens enveloppent leur sexe comme d’un
fourreau démesurément long.
MANOU : pagne européen, normalement
des couleurs claires et qui se met au tour de la ceinture avec une partie qui
tombe au milieu .
YARRICK : talisman.
OUA-CICIS :
coquillages blancs qui servent d’ornement et de monnaie : <<Des chapeles de oua-cicis
s’enroulèrent à ses poignets et à ses chevilles>>,( J. Mariotti. Takara d’Aïmos)
PIRÉ : marché tenu à
l’époque entre les kanaks et ceux de l’extérieur.
TOGUI : diable, esprit
néfaste.
BOUGNA : plat traditionnel composé de bananes, noix de coco râpée, de
légumes divers entourant un poisson de
choix.
KANAKY : pays des hommes.
PILOU-PILOU : festin, danse
canaque.
NIAOULI : sorte d’arbre très
typique en Nouvelle-Calédonie. <<
Brusquement les guerriers de Coula sortirent des niaoulis en brandissant leurs
armes>>. Actuellement, son huile est utilisée en pharmacie.
BOURAO : arbre à écorce
épaisse, comestible en cas de famille.
HOUP : bois de couleur jaune
rougeâtre.
KAORI : arbre utilisé à
construction navale.
MAGNANA : herbe formant de
bons pâturages, plante excellente pour les troupeaux : premiers exploitations
bovines.
NOTOU : espèce de pigeons
spéciaux à la Calédonie. Repas habituel des canaquess.
2.2.2 MOTS D’ORIGINE ANGLAIS QUI VONT S’INTRODUIRE DANS LE FRANÇAIS PENDANT
L’ÉPOQUE COLONIALE EN NOUVELLE-CALÉDONIE :
2.2.2.1 : La trace anglaise :
Insulaire de Maré, point de vue
sur l’anglais :
<<
La mission et l’administration, dans les îles, se mettent en quatre pour nous
apprendre de français. Et, en Calédonie, on s’évertue à nous le faire
oublier…Aux mines, dans les magasins, on nous parle anglais. Sur les bateaux,
c’est pire encore. A part les navires de l’État, les patrons et les capitaines
croiraient manquer à un devoir professionnel s’ils nous adressaient la parole
en français. Jusque dans la domesticité, des maîtres qui parlent entre eux le
français changent de langue pour donner à l’indigène à son service l’ordre
d’apporter une assiette ou de rincer un verre… L’anglais est une langue que les
indigènes sont obligés d’apprendre malgré eux…>>
C’était encore possible aux
années cinquante de trouver quelques familles où l’anglais était la langue courante.
WATCHMAN : veilleur de
nuit : << On juge de la surprise de notre watchman…>>
BARMAID : serveur.
DOGCART, BUGGY: nom de voiture
anglaise.
LADY’S HELP : femme qui est
au service d’une autre. << le costume plaisait tant à Élisabeth que la
lady’s help qui aidait Mme Martin lui habilla…>>.
SCRAP-BOOK : album.
Ces vocables reconnus comme ayant
été de l’usage courant ont souvent disparu ; par contre, le vocabulaire
des éleveurs australiens s’est imposé à la Calédonie et y est actuellement
encore vivant.
STATION : propriété dans
laquelle on élève le bétail.
RANCH : ensemble de terres
qui constituent un élevage.
Pour élever le bétail, il faut un
run et un paddock :
RUN : ensemble de toutes les
terres qui appartiennent à l’exploitation. Terme anglais.
PADDOC : espace de terre
fermé où l’on garde les bêtes qu’on utilise au travail situé à côté des bâtiments
où les éleveurs habitent. Terme canaque.
Course
de stock, faire le stock : travailler le bétail.
STOCKMAN : homme chargé d’élever
le bétail.
MOB : mot typiquement
australien pour désigner la multitude. << Il a amené un grand mob de
bétail>>.
CREEK : vallée, gorge,
petite course d’eau. << A 2 heures, le creek déborde à plusieurs endroits
dans la caféterie, par-dessus sa paroi de huit mètres>>.
STORE : établissement commercial
Tomahawk> tamiok : hache
Claim : terrain où il y a de
l’or.
2.2.2.2. La trace américaine :
BUS : autobus.
BABY CAR : camionnette automobile
aménagée pour transporter des passagers.
Les véhicules laissés derrière
eux par les Américains ont conservé leurs noms : command car, bulldozers,
graders, carry-all.
PEEP = jeep :<< je
viendrais avec ma pipe>>.
ESSENCE : benzine.
La premier compagnie à avoir des
vols pour en Calédonie, la Pan-American Airways, se nomme la Panair.
DRY-CLEANING : dégraisseur.
RECEIVING STATION: quartier.
Le pidgin English n’est plus
pratiquement parlé en Nouvelle Calédonie. Mais il a été très utilisé pendant la
colonisation dans les zones côtiers pour se communiquer les kanaks et les
colons, quand les premiers ne parlaient encore français.
2.2.2.3. D’autres mots:
Mots tels que caï-caï (manger) sont encore dans le
langage courant. Ce mot a donné le verbe caï-caïer :
<< maintenant, quand on lui demande
s’il a caïcayé du tayo blanc, il s’en défend>>… (G. Baudoux. Légendes
canaques). Un autre mot très utilisé est pikinnini
(de l’espagnol pequeño, niño) ,
vocable du pidgin english, qui est passé à travers des colons qui ont passé des
Antilles à la Nouvelle-Calédonie. Un autre mot, c’est poca (porc), ou boullouk (
vache), qui a donné bolok, borok ou poromokau ( bull et cow : viande en
pidgin). Commun c’est aussi pussy, qui désigne le chat. Ce mot vient de carabousse, terme familier pour prison.


2.2.3.MOTS D’ORIGINE FRANÇAIS QUI VONT ÉVOLUER AVEC UNE SIGNIFICATION DIFFÉRENTE :
D’autres mots particuliers à la
Nouvelle-Calédonie, c’est brousse,
qui fait référence au hors-Nouméa. On peut dire <<partir en
brousse>>.
-On dit mami et papi pour le
grand-père et la grand-mère et tantine
pour la tante.
DOUMBÉ : c’est un cerf.
-On est perruquier pour les hommes et coiffeuse
pour les femmes.
-Quelques vocables qui ont survécu
du français : horloger-rhabilleur,
entrepreneur de diligences (pour entreprise d’automobiles), encanteur, aconier ( entrepreneur de
débarquement ou d’embarquement)
PALETOT : veste.
PISTACHE : cacahuète.
SORBET : glace.
VARANDE : véranda.
PLANTON OU COURRIER :
facteur.
CAUTCHOUC : pneu.
BOUFFE : gifle (dérivé de
baffe).
FILOCHER : avant en France
voulait dire voler ou aller rapidement, de nos jours ‘’filou’’ ‘’filer’’ est
employé en Nouvelle Calédonie pour dire ‘’flirter, faire l’amour’’
Faire le
crâneur, c’est être bien habillé.
MEC : homme, individu, considéré
‘’bon français’’.
CHOPPER: n’est plus
péjoratif : courir après quelque chose, l’attraper.
LATÉ :<< il a été laté à son examen>> :
échouer.
FOUILLER : chercher.
FILE !> Va-t-en !
TOMBER DE L’EAU : pleuvoir.
3.
LE
FRANÇAIS EN NOUVELLE-CALÉDONIE AU XXI SIÈCLE :
C’est difficile
de dire encore comment le français va évoluer dans cette île au cours du XXI
siècle. Cependant, on pourrait comparer la situation linguistique
néocalédonienne avec celle d’Haïti, première colonie française à devenir
indépendant. La Nouvelle-Calédonie fait encore partie de la France, elle a la
même politique administrative, judiciaire et linguistique. Il y a un grand
nombre des Français installés sur l’île, c’est pour cela que la langue qu’on
parle là-bas est encore ‘’assez’’ pareil à celle qu’on trouve à Paris.
Cependant, en 2014 les Néocalédoniens vont voter pour avoir ou pas
l’indépendance. Si la Nouvelle-Calédonie devient indépendant, très probablement
le français parlé sur l’île va se différencier de plus en plus de son homonyme européen ;
de la même façon, qu’en Haïti, le français est langue officielle, pourtant la
plupart de la population parle créole.
Il faut tenir compte aussi que les descendants des colons français à Haïti
sont, de nos jours, une minorité.
4.
POLITIQUE
LINGUISTIQUE EN NOUVELLE-CALÉDONIE DANS LE PREMIER DECENIE:
La langue de la justice et de
l’administration est le français.
Pendant le XIX et le XX siècle,
l’enseignement se faisait TOUJOURS en langue française, sans tenir compte du
canaque. De nos jours, il y a des exceptions pour l’enseignement
primaire ; cependant, l’enseignement secondaire et supérieur ainsi que
tous les documents officiels (examens, mémoires…) sont censés d’être rédigés en
français.
Les langues régionales peuvent
être enseignées (cela fait partie des exceptions de l’enseignement en français
et sera tenu en compte quand les scolaires ne connaissent pas la langue
officiel.
L'enseignement des langues
mélanésiennes dans les collèges et lycées publics :
Nombre d'élèves 6e 5e 4e 3e Total
|
cycle
|
collège 2e 1re Terminale Totale
|
cycle
|
lycée Total
|
Général
|
Drehu 32 8 34
40 114 56 72 71 199 313
|
Nengone 29 101 83
24 237 10 6 8 24 261
|
Paicî 0 47 16
20 83 35 10 12 57 140
|
Ajië 12 5 40
12 69 0
0 1 1 70
|
Xaracuu 28 18 16 3
65 0 65
|
Total 101
179 189
99 568 101 88 92 281 849
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